Voici des éléments de réponse aux questions qui nous sont le plus souvent posées. Mais nous savons que chaque cas est unique et mérite des précisions.
N’hésitez pas à nous contacter directement pour que nous vous apportions toutes les précisions nécessaires et voir comment le processus de la médiation peut vous aider à résoudre le conflit qui vous occupe.
Le coût est annoncé avant la médiation, et notifié dans une convention.
Dans le cadre d'une médiation judiciaire, le juge fixe le montant d’une provision à verser, variable selon le type de dossier.
Le coût de la médiation est réparti en parts égales entre les parties, sauf accord contraire entre elles.
En médiation judiciaire : 3 mois.
Une prolongation de 3 autres mois peut être accordée par le juge.
Une médiation conventionnelle (de gré à gré) est souvent très rapide ; cela varie en fonction de la disponibilité et de l’implication de chacun, du nombre de parties, des enjeux personnels, du type de conflit…
Oui : dans le cadre d'une médiation judiciaire, les parties sont libres de choisir un autre médiateur. Le médiateur veille à ce consentement des personnes.
La médiation peut être interrompue à tout moment par les participants, ou par le médiateur s’il considère que les conditions de la médiation ne sont plus réunies.
Non : Le médiateur est un tiers neutre, impartial et indépendant. Il n’a aucun pouvoir décisionnel.
Il peut proposer des idées, suggérer des pistes aux parties. Mais surtout, il accompagne les personnes impliquées dans un conflit à trouver elles-mêmes la solution à leurs problèmes.
Non : le médiateur n’a pas d’obligation de résultat, car il n’a aucun pouvoir sur les personnes et sur leurs décisions. Il met en place le cadre et accompagne le processus de médiation.
Oui : l’avocat peut participer à la médiation à la demande de son client. L'avocat intervient alors en tant que conseil. Il informe son client sur les enjeux juridiques et procéduraux de son affaire. Leur présence contribue à la réussite de la médiation, notamment lors de la formalisation de l'accord entre les parties.
Oui : le code de déontologie de la médiation oblige le médiateur à installer une confidentialité absolue sur le contenu des entretiens, et toutes informations recueillies dans le cadre d’une médiation.
Dans le cadre d'une médiation judiciaire, le médiateur indique uniquement au juge s’il y a eu accord ou non entre les parties.
Le médiateur est là pour veiller à faire respecter un cadre et des règles de courtoisie et de respect entre les personnes. En certains cas, le médiateur peut mettre en place un système de navette entre les personnes. Il est aussi possible d’avoir recours à la visioconférence.
Non. Pour autant, les chiffres officiels de la profession donnent un taux de réussite autour de 75%.
Un médiateur ne vous garantira pas de résultat ; il s’engage à mettre en œuvre ses compétences pour vous accompagner à sortir de votre conflit.
Si vous ne trouvez pas d’accord, vous pouvez avoir recours à la justice en déposant une requête auprès du tribunal concerné. Dans le cas d’une médiation judiciaire, le procès reprendra son cours.
Mais nous sommes persuadés que ce n'est qu'en essayant, qu’on a des chances de réussir :« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends » (Nelson Mandela).
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L’ANM – Association nationale des médiateurs a été fondée en 1993 par un groupe de médiateurs à l’issue de leur formation à l’IFM – Institut de formation à la médiation.
Elle regroupe des médiateurs indépendants généralistes ou spécialisés pouvant intervenir dans tous les domaines : familial, professionnel, civil, social, administratif… leurs missions pouvant être conventionnelles ou judiciaires.
L’association s’est donnée pour objectifs :
A ce jour l’ANM réunit plus de 1000 membres répartis en 24 régions, en métropole et Outre-mer
Est-ce qu’on ajoute que l’ANM fait partie du collectif qui travaille aux règles d’organisation de l’activité ? On parle du Livre blanc ? On rappelle que l’ANM tisse des relations avec les institutionnels, le ministère de tutelle, toussa toussa…
C’est dans un mouvement de fond d’essor de la médiation, que s’est forgé avec les juridictions un travail de collaboration étroite avec la délégation régionale ANM Paca.
Nous œuvrons à ce que les médiateurs et les professionnels de Justice (magistrats, greffiers, avocats…) se connaissent davantage et échangent en continu, afin que le justiciable (re)devienne acteur de la situation qui le concerne.
Notre action s’inscrit dans l’objectif de démocratisation du recours à la méditation, en portant cette approche dans le lieu historique de gestion des conflits d’une société.
Elle couvre 6 départements (04, 05, 06, 13, 83 et 84), du ressort de :
Une médiation conventionnelle pour qui, pour quoi et quand :
Quand les fonctions de régulation interne ne suffisent pas pour faire face à des situations conflictuelles au sein d’une association, c’est toute l’organisation qui est menacée de dysfonctionnement.
Une médiation externe apporte un regard neutre et objectif pour apaiser les tensions et discordes entre bénévoles, salariés et conseil d’administration.
Nos médiateurs vous proposent un cadre sécurisé pour renouer le dialogue afin de permettre à tous de cheminer vers une solution, en respect des valeurs de l’association.
ANM Paca est une des antennes régionales de l’ANM. Tous nos membres sont localisés et professent sur la région du sud-ouest.
Notre groupe ANM Paca est constitué d’une quarantaine de médiateurs indépendants, qui interviennent dans tous les domaines de la médiation : conventionnel, judiciaire, consommation, famille, voisinage, entreprise, enseignement, succession, habitat, urbanisme, projets, médias, production, théologie, administration, association…
Nos parcours de vie couvrent un large panel : avocat, RH, enseignant, ingénieur, infirmière, militaire, chef d’entreprise, proviseur, magistrat, huissier, directeur, vigneron, chargée de mission, manager, psychologue, coach, architecte, fonctionnaire, producteur, conseil en communication…
Nous avons choisi d’unir et de mutualiser nos compétences, afin de nous enrichir de nos différences, de la diversité de nos profils, de la pluralité de nos expériences
En collaboration avec les élus, la médiation externe est l’alternative à privilégier, garantissant la neutralité et le professionnalisme dans la résolution des conflits au sein de nos collectivités territoriales.
Le maire, parmi ses multiples casquettes, a le rôle majeur de maintenir une entente sociale et d’entretenir le dialogue au sein de sa commune. Les citoyens, quant à eux, adressent au quotidien des litiges de cohabitation à leur conseiller municipal.
Une quarantaine de médiateurs sont présents sur les 6 départements de la Provence-Alpes-Côte d’Azur pour accompagner toutes les parties prenantes dans ces démarches :